C’est Toi que j’attendais Quand je fus étudiant
Quand, trompé par la vie, mon cœur s’égarait ;
Je trouvais un ami plus jeune de deux ans,
Plus sage et plus mûr et qui me préparait
A accueillir la joie d’un amour qui se donne
Non plus à une Idée mais à une personne :
A un être qui vit au tout dedans de moi.
Celui que j’attendais, oh mon Dieu ! C’était Toi.
*Faut-il que maintenant je ne t’attende plus :
Que de vivre de Toi un amour quotidien
A comblé tous mes vœux et que je ne peux plus
Avoir d’autre joie que celle qui me soutient ?
Au fil de mes vieux ans,
Oh mon Dieu ! Je t’attends.
Août 1994