ESPASSIBLU
Malgré le temps passé on ne peut oublier
Espassiblu, au sein du Mont Vinaigrier,*
Là où l’accueil charmant de Pierre et de Colette
Ravissait leurs amis. Alors une chambrette
Leur était réservée au cœur de leur villa.
En ouvrant les volets, l’air de la véranda
Etait, de grand matin, joliment imprégné
Des très douces senteurs d’un petit citronnier.
Suivait sur la terrasse ouverte vers la mer
Un copieux déjeuner qui nous était offert
Par nos hôtes joyeux amicaux et diserts.
Et tout en devisant, quand nous étions à table,
Nous aimions contempler cette vue admirable,
Etendue à nos pieds, la mer étincelante :
La Méditerranée qui toujours nous enchante,
Et puis son cap Ferrat, ses villas somptueuses ;
Des personnalités connues et très nombreuses
Sont venues habiter dans ce havre de paix ;
A cet enchantement elles n’ont pu échapper.
Espassiblu nous reste un paradis très cher
Qu’on ne peut oublier, à Villefranche sur mer.
Mais tous ces souvenirs sont teintés de tristesse
A la pensée de Pierre bien trop tôt enlevé
A l’affection de tous-projets inachevés…
Lui qui nous dispensait, sans compter, la richesse
Du cœur généreux d’un être plein d’entrain,
D’un esprit cultivé, et d’un humour très fin.
De ce fidèle ami, nous disons à Colette
Qu’on ne peut l’oublier et combien on regrette.
Tous ces temps éloignés où nous avons connu
Ceux qui autour de vous, certains ont disparu,
Vous ont très entourée comme une vrai famille,
Vos plus proches parents ainsi que vos deux filles .
Et puis ce cher Laurent, le lien entre nous deux
A qui je dois le jour sous la forme publique
En inscrivant en site mes ardeurs poétiques.
Le saluant par mail, ainsi que sa compagne,
Espassiblu devient tout proche de Champagne.
Il me reste à vous dire que nous serons heureux,
Josette et moi, d’avoir encore la grande joie
De nous voir réunis, un jour, comme autrefois.
Marcel Albert
Champagne au Mont d’or- Novembre 2004-11-12