L’horloge compte les secondes

Et compte comme un cœur qui bat.

Sur notre pauvre terre ronde,

C’est notre siècle qui s’en va .

Il a devant le temps qui file

Sa figure des mauvais jours

Il doit finir dans quelques jours

Pour expirer en l’an deux mille.

Il déclenche alors la tempête

Qui s’abat sur notre nation,

Comme s’il avait l’intention

De saboter les jours de fêtes.

De réunir tous les malheurs

De ses cent années révolues,

Alors qu’il est bien vermoulu.

L’horloge bat sa dernière heure.

L’an 99 n’est plus.

Que le nouveau millénaire

Apporte la Paix sur la Terre.

Champagne au Mont d’Or