Par un beau soir d’été, sortant de la cabine
J’allais respirer l’air sur le pont du bateau ;
Alors que j’entendais ralentir les machines,
Le bâtiment filait lentement sur les eaux.
La nuit était profonde et le ciel plein de flammes ;
La mer était étale, je semblais seul à bord ;
Un nouveau sentiment envahissait mon âme ;
La voix des galaxies s’imposait tout d’abord.
Lorsque soudain paraît, lentement émergeant
Hors des grands fonds marins et puis enfin s’élance
Le disque de la lune au vieux masque d’argent ;
Mélangeant ses rayons à ceux du ciel immense.
Souvenir de croisière en Méditerranée-1975