Autodidacte, il gagna sa vie en peignant des enseignes et décorant cabarets et restaurants. Sa peinture du genre naïf , authentiquement populaire, traduit avant tout l'intérêt que prend le peintre pour les sujets et les thèmes tirés de la vie paysanne quotidienne. Recevant des commandes, il fut un temps commerçant mais sans succés et mena une vie vagabonde en erranr avec ses pinceaux de boutiques en boutiques et cabarets dont les propriétaires à Tbilissi lui offraient vin et soupe pour payer ses oeuvres peintes souvent sur toiles cirées, bois, carton ou métal. Toujours dans le besoin, il ne se plaignait pas et ne demanda jamais de secours malgré son indigence.

Il fut invité par la Société des peintres géorgiens qui s'intéressa à lui et à ses oeuvres en lui apportant un secours matériel.

Renfermé, Niko Pirosmani avait uh grand amour propre et une raillerie cruelle d'un journal d'abord louangeux le blessa profondément et il évita par la suite toute rencontre avec ses confrères. Il mourut le 5 mai 1918 dénué de tout, seul et oublié.

Quelques poètes réunirent ses oeuvres en collection, plus de soixante sont rassemblées aujourd'hui au Musée d'Etat des Beaux Arts de Géorgie et on donné lieu à des expositions internationales.