Qui donc se souviendra de ce peuple tchetchène
Sur lequel s’abattit les fureurs de la haine
D’un triste dirigeant que l’on nomme Poutine
Duquel serra la main le ministre Védrine,
Ambassadeur titré du peuple que nous sommes,
Qui devait protester au nom du droit des hommes ;
Du droit qui se détient d’un pays souverain.
En bonne politique on se serre la main ! ! !
Les maîtres du Kremlin donnent des rimes en " ine ".
Lénine, Staline, Elsine et puis Poutine
Sont devenus tyrans à force d’exercer
Des pouvoirs absolus amenant les excès
Les plus sanglants. Mais dans la Tchetchènie
L’horreur fut à son comble : assiégés dans Grosny,
Mitraillés par les Russes et par les partisans,
Condamnés à la faim :femmes enfants et vieux
Subissent tous les jours des déluges de feux.
Les Russes ont déployé de très gros matériels ;
Les obus, les roquettes, assauts venant du ciel
Pleuvent ; les habitants enterrés dans les caves
Sont affamés, malades, véritables épaves.
Ils sortiront hagards et inquiets de leur sort ;
Beaucoup sont torturés et condamnés à mort.
On entend ça et là quelques protestations
Chez des gens généreux et dans quelques nations :
Mais ça s’arrête là ,et au sein des Nations-
Unies on ne cherche à bouger- prêtes à intervenir ?
Non ! on craint le danger qu’il y aurait de sévir
Envers la Russie car elle n’est pas en guerre !
Traquant des terroristes, elle ne s’émeut guère
De raser un pays qui n’est pas ennemi.
Qui donc se souviendra des gens de Tchetchènie ?
Champagne au Mont d’Or-fevrier 00