Tempête sur le parc
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Le vent souffle en rafales dans le parc désertToute vie semble éteinte en ces lieux solitaires.
Quelques oiseaux frileux
s’abritent aux creux des branches,
Regardant, effrayés, tomber en
avalanche
Les petits rameaux secs des arbres centenaires.
L’orage qui survient au milieu des éclairs
Amorce des ruisseaux de
feuilles emportées
Et les statues du parc aux faces délitées
Sont des
fantômes blancs…et que le ciel éclaire.
Champagne-Décembre 1998